Réduire l'expérimentation animale et développer les méthodes substitutives
Réduire l'expérimentation animale et développer les méthodes de recherche sans animaux
C’est le nombre d’animaux destinés aux laboratoires en France chaque année. Parmi eux, 2 millions d’animaux sont utilisés dans des procédures expérimentales : souris (61%), lapins (9,1%), rats (8,7%), poissons (10,5%), primates (0.19%), chiens (0,23%) et chats (0,05%). De plus, 2 millions d’animaux supplémentaires sont élevés à des fins d’expérimentation mais non utilisés.
Depuis 2017, l’association Convergence Animaux Politique agit pour réduire l’expérimentation animale et favoriser le développement des méthodes de recherche sans animaux en France. Avec ses 24 ONG partenaires, CAP mobilise les parlementaires et le gouvernement pour obtenir des avancées politiques concrètes en faveur des animaux.
Nos combats contre l'expérimentation animale
Ouvrir un débat démocratique sur le modèle actuel
L’expérimentation animale s’est imposé comme le modèle de recherche dominant, alors qu’elle contient de nombreuses limites scientifiques, économiques et éthiques. En effet, 80 à 99% des médicaments testés et approuvés chez l’animal se révèlent toxiques ou inefficaces chez l’humain. Tous ces tests requièrent un coût scientifique et économique très élevé (le développement d’un médicament peut prendre 10 à 15 ans et coûte en moyenne 2 milliards d’euros) et génère de nombreuses souffrances animales. En partenariat avec Antidote Europe, nous demandons la création d’une commission d’enquête parlementaire pour questionner la validité de ce modèle de recherche et faire évoluer la règlementation.
Eviter la répétition inutile d’expériences sur les animaux
Beaucoup d’expériences sur les animaux sont dupliquées inutilement car la publication des résultats négatifs n’est pas obligatoire. Résultat : des animaux souffrent pour des tests qui ont déjà réalisés et n’apportent aucune nouvelle avancée scientifique. En partenariat avec Animal Testing, nous défendons deux mesures politiques permettant d’éviter ces souffrances inutiles : l’obligation de pré-enregistrement et de publication de tous les résultats pour limiter les risques de doublons, réduire le nombre d’animaux utilisés et rendre la recherche plus fiable et transparente.
Garantir le droit à l’objection de conscience
En France, les élèves en études supérieures de biologie peuvent être pénalisés pour refuser de participer à des expérimentations sur les animaux, même lorsque des alternatives existent. Ce refus, motivé par des raisons éthiques, relève pourtant de l’objection de conscience, c’est-à-dire le droit de ne pas agir contre ses convictions. Empêcher ces étudiants de suivre leur parcours freine également le développement de méthodes de recherche sans animaux. En partenariat avec Antidote Europe, nous demandons à garantir le droit à l’objection de conscience pour que chacun puisse apprendre et se former en respectant ses convictions.
Développer les méthodes de recherche sans animaux
Les nouvelles technologies comme les organoïdes et la bio-impression 3D ouvrent des perspectives prometteuses, non seulement pour épargner des vies animales, mais aussi pour améliorer la fiabilité des recherches menées. Le manque de financement est le principal frein identifié lors de notre événement dédié. En partenariat avec 5 ONG partenaires spécialistes du sujet, nous demandons aux décideurs politiques de réorienter les fonds publics vers les méthodes sans animaux et de créer un fonds commun et un centre d’innovation dédié à cette transition. En agissant dès maintenant, la France pourrait devenir un leader mondial de la recherche innovante et respectueuse des animaux.
Nos ONG partenaires






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