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La protection des animaux s’inscrit dans des enjeux mondiaux

Sécurité alimentaire et agriculture durable

L’objectif “Faim zéro” vise à éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable. Notre modèle agro-alimentaire actuel a des impacts néfastes sur l’environnement, la biodiversité et la santé publique. CAP et ses ONG partenaires favorisent la transition vers un modèle agro-alimentaire responsable, par le biais de plusieurs axes d’action : 

  • Réduire le cheptel français (AVF). L’élevage intensif nécessite de grandes quantités de terres, d’eau et de nourriture pour les animaux. En réduisant le cheptel français, nous pourrions réduire la demande de ces ressources et les allouer plus efficacement à d’autres formes de production alimentaire. Cette mesure permettrait d’optimiser l’utilisation des terres agricoles et de préserver les ressources naturelles. Une réduction du cheptel français pourrait également favoriser une transition vers des pratiques agricoles plus durables et diversifiées (agroécologie, agriculture biologique, diversification des cultures, etc.) afin de contribuer à une production alimentaire résiliente, à la préservation de la biodiversité et à la protection des écosystèmes.
  • Favoriser la reconversion des éleveurs intensifs vers le végétal (TransiTerra). En s’appuyant sur les ressources existantes, il est notamment possible de développer des productions végétales ou champignonnières rentables et écologiques.

Education au développement durable

L’objectif “Éducation de qualité” intègre un volet visant à “faire en sorte que tous les élèves acquièrent les connaissances et compétences nécessaires pour promouvoir le développement durable”. Plusieurs axes d’action de CAP et ses ONG partenaires s’inscrivent dans cet enjeu :

  • Sensibiliser et éduquer les enfants au respect de tous les êtres vivants (Education Ethique Animale, SNDA et Réseau-Cétacés) : l’enseignement visant à lutter contre la maltraitance animale se limite aujourd’hui aux animaux de compagnie. 
  • Mettre l’enseignement sur l’alimentation en adéquation avec les impératifs de la transition écologique et intégrer les dernières données scientifiques dans les programmes. (Education Ethique Animale et AVF)
  • Mettre fin à l’intervention de groupes d’intérêts privés dans les écoles, comme le rapporte l’inspection générale de l’Education nationale, et créer des outils pédagogiques prenant en compte la transition écologique (Éducation Éthique Animale et AJA Savoie).

Renforcer la recherche scientifique

L’objectif “Industrie, Innovation et Infrastructures” intègre un volet visant à “ renforcer la recherche scientifique” notamment “en encourageant l’innovation” et “en accroissant les dépenses publiques et privées consacrées à la recherche et au développement d’ici à 2030.”
À ce jour, la France n’a pas mis en place de stratégie visant à développer, financer et disséminer des méthodes alternatives à l’expérimentation animale, bien que celle-ci soulève des questions fondamentales dans les domaines de l’éthique de la science. La dépense intérieure de recherche et développement de la France est aujourd’hui attribuée en grande majorité à l’expérimentation animale, ce qui freine le développement des méthodes alternatives. CAP et ses ONG partenaires (LFDA, Antidote Europe, SNDA) demandent à l’Etat français d’encourager l’innovation à l’aide de financement public, en soutenant la mise au point et la dissémination à grande échelle de méthodes alternatives à l’expérimentation animale.

Consommation et productions responsables

Cet Objectif de Développement Durable vise notamment à “faire en sorte que toutes les personnes aient les informations et connaissances nécessaires au développement durable et à un style de vie en harmonie avec la nature”. A ce titre, CAP et ses ONG partenaires (LFDA) souhaitent rendre l’étiquetage bien-être animal obligatoire sur tous les produits d’origine animale, afin de répondre à la demande d’information des consommateurs sur les conditions d’élevage et d’abattage des animaux, et de favoriser la transition vers un élevage plus respectueux.

Lutte contre les changements climatiques

Cet objectif vise à incorporer des mesures relatives aux changements climatiques dans les politiques, les stratégies et la planification nationales. L’industrie de l’élevage est responsable d’une part significative des émissions mondiales de gaz à effet de serre, notamment de méthane, un puissant gaz à effet de serre. Comme l’a rappelé récemment Bruno Lemaire, ministre de l’économie et des finances, l’alimentation végétale est l’un des leviers les plus efficaces pour réduire notre empreinte environnementale.  

En octobre 2022, CAP a notamment organisé une Rencontre entre ONG et parlementaires sur le thème de l’alimentation responsable. Avec ses 3 milliards de repas servis par an, sa portée éducative et l’implication des services publics, la restauration collective représente une opportunité d’accélérer la transition. CAP et ses ONG partenaires (AVF, Assiettes végétales) œuvrent donc au développement de l’offre végétale dans la restauration collective. 

Protéger la vie aquatique

L’objectif “Vie aquatique” vise notamment à “gérer et protéger durablement les écosystèmes marins et côtiers”, “mettre un terme à la surpêche” et “approfondir les connaissances scientifiques”. CAP et ses ONG partenaires portent plusieurs demandes politiques visant à protéger la vie aquatique : 

  • Atteindre en 2030, 10 % de libre évolution sur chacun des écosystèmes terrestres et marins, en métropole et en outre-mer (Animal Cross, ASPAS et AJA Savoie).
  • Créer un refuge marin en France, à vocation scientifique et pédagogique, afin d’accueillir les dauphins nés en captivité (Réseau-Cétacés).
  • Financer un programme de recherche sur la réduction des souffrances des animaux aquatiques dans la pêche commerciale (LFDA). Disposant d’une des plus importantes flottes de pêche en Europe, et du deuxième espace maritime mondial, la France a une responsabilité toute particulière pour montrer la voie. 

Protéger la vie terrestre

L’objectif “Vie terrestre” comprend de nombreux enjeux sur lesquels CAP et ses ONG partenaires mènent des actions politiques concrètes : 

  • Pour “réduire la dégradation du milieu naturel, mettre un terme à l’appauvrissement de la biodiversité et protéger les espèces menacées”, nous voulons mettre fin à la chasse en enclos, source de ruptures écologiques, à l’élevage et au lâcher de gibier, qui perturbe les écosystèmes, et à l’autorisation de destruction illimitée des espèces figurant sur la liste des ESOD (ASPAS, Animal Cross, AVES France, AJA Savoie).
  • Pour “mettre un terme au braconnage et au trafic d’espèces animales protégées”, nous voulons interdire l’importation de trophées de chasse d’espèces protégées (HSI Europe).
  • Pour “empêcher l’introduction d’espèces exotiques envahissantes”, nous demandons la création d’une liste positive d’espèces autorisées à la détention (Code Animal).

Paix, justice et institutions efficaces

L’objectif “Paix, justice et institutions efficaces” vise notamment à “mettre en place des institutions efficaces, responsables et transparentes à tous les niveaux” et “faire en sorte que le dynamisme, l’ouverture, la participation et la représentation à tous les niveaux caractérisent la prise de décision”. A ce titre, Convergence Animaux Politique organise la coopération et le transfert d’expertise entre les ONG et les décideurs politiques, et permet aux ONG d’être entendues lors des consultations gouvernementales et des auditions parlementaires. CAP participe également à faire vivre la démocratie en favorisant l’émergence de débats au Parlement sur les enjeux liés à la protection des animaux et de leur environnement, en informant les citoyens et en veillant à ce que les responsables politiques respectent leurs engagements.