Nous venons de vivre deux semaines intenses et historiques pour la cause que nous portons ! Retour sur les avancées obtenues et le travail réalisé pour y parvenir
Les demandes de nos associations enfin entendues par le ministère de la Transition écologique
La semaine dernière, la ministre de la Transition écologique a annoncé la fin des animaux sauvages dans les spectacles itinérants, de la captivité des orques et dauphins dans les delphinariums et de l’élevage de visons pour la fourrure
Cela correspond aux demandes prioritaires que nous portions pour nos associations partenaires Code Animal, CACH, C’est Assez, AVES France, la LFDA, Défense de l’Animal et Animalter.
Sur les cirques, les montreurs d’ours et de loups
- Barbara Pompili a annoncé que les cirques itinérants ne pourraient plus détenir d’animaux sauvages. Les reproductions d’espèces sauvages ont également été interdites dans ces structures.
- Ces mesures concernent également les spectacles itinérants de montreurs d’ours et de dresseurs de loups.
Sur les delphinariums
- Interdiction de la détention à des fins de spectacle de dauphins d’ici 7 ans et d’orques d’ici 2 ans.
- Cet été, nous avions agi avec C’est Assez !, la LFDA et Défense de l’Animal pour un moratoire sur la reproduction des cétacés captifs. C’est fait, et cette mesure a pris effet immédiatement ! Toute nouvelle acquisition de cétacé a également été interdite.
- Via les 57 propositions de nos ONG pour la relance, nous demandions que soient créés des baies de réhabilitation pour ces animaux. La ministre a annoncé que des réflexions étaient entamées.
Sur les élevages de visons pour leur fourrure
- Toute nouvelle ouverture d’élevage a été interdite et la fin des élevages existants a été programmée pour avant 2025.
Sur les parcs zoologiques
- Les zoos devront suivre de nouvelles normes de bien-être animal et les spectacles avec animaux y seront encadrés.
Le résultat d’un long travail auprès des politiques
La stratégie que nous avons déployée au service des associations de protection animale depuis trois ans porte ses fruits ! Nous avons obtenu plus de 150 rendez-vous auprès des parlementaires et du gouvernement, fait déposer des dizaines de questions écrites aux députés et sénateurs pour interpeller l’exécutif et de nombreux parlementaires ont déposé des propositions de loi suite à nos entretiens et aux événements que nous organisons régulièrement.
Sur la captivité des animaux sauvages, nous avons participé pendant un an aux groupes de travail mis en place par le ministère de la Transition écologique et permis à des associations qui n’y étaient pas invitées d’y être entendues. Nous avons également suscité et accompagné trois propositions de loi sur le sujet.
Une action qui se poursuit malgré les obstacles
Notre mobilisation, celles des associations et des parlementaires ont permis, pour la première fois, qu’une proposition de loi sur la condition animale soit débattue en séance publique ! Nous avions la garantie qu’une majorité de députés voteraient pour. Malheureusement, les opposants au texte ont entrepris un travail d’obstruction, en bloquant les débats de sorte que le texte ne puisse être voté dans les temps, conduisant à son abandon.
Mais ce n’est que partie remise et nous pouvons déjà nous féliciter de la politisation de la question animale que concrétise ce premier débat public en hémicycle grâce au travail de Cédric Villani et des cosignataires de sa proposition de loi sur la condition animale. Maintenant plus que jamais, il est crucial de maintenir la pression. Nous travaillons toujours avec les députées Laëtitia Romeiro Dias et Aurore Bergé sur une proposition de loi transversale sur la condition animale, ainsi qu’avec Loïc Dombreval, qui a déposé cet été un texte sur la protection des animaux de compagnie. Nous les soutenons et faisons en sorte que leurs propositions de loi puissent être votées !