Le 8 avril 2020, à la demande du Collectif Chats 100% Stérilisation Obligatoire CAP a soutenu une lettre ouverte de plus de 700 associations et 36 personnalités publiques, assortie d’une pétition avec plus de 100 000 signatures, adressées au Président de la République Emmanuel Macron et aux ministres de l’Agriculture et de l’Intérieur.
La pétition demandait la reprise des adoptions dans les refuges pendant le confinement. Parce que les abandons continuaient d’avoir lieu mais qu’aucune adoption n’était possible, les refuges voyaient venir le risque de surcharge, associé à une absence de rentrées financières, résultant potentiellement en une vague massive d’euthanasies à terme. Cette demande prenait exemple sur le cas belge où les adoptions avaient lieu dans un respect strict des consignes sanitaires.
En parallèle, nous avons pour le Collectif Chats mobilisé notre réseau de parlementaires afin que certains posent des questions écrites au gouvernement afin d’appuyer cette requête. Huit députés et un sénateur ont ainsi accepté d’interpeller le gouvernement à notre demande : Eric Diard, Claire O’Petit, Dimitri Houbron, Corinne Vignon, Agnès Thill, Virginie Duby-Muller, Bérengère Poletti, Yves Détraigne et Laurent Garcia.
Nous avons également participé à une réunion organisée par le député Loïc Dombreval, qui a écrit au gouvernement avec d’autres parlementaires, en parallèle d’une initiative similaire de la députée Aurore Bergé.
Le 11 avril, le ministère de l’Intérieur a finalement annoncé que les adoptions pourraient reprendre dans tous les refuges à compter du 16 avril selon les critères suivants :
- les adoptions se font sur rendez-vous après un entretien téléphonique,
- espacement des rendez-vous d’au moins 1 heure,
- les rendez-vous sont interdits aux personnes âgées de plus de 65 ans,
- 2 personnes sont présentes lors d’un rendez-vous : un représentant du refuge et le futur adoptant,
- ces 2 personnes sont séparées par une distance minimum d’1,5 mètre et avant leur mise en présence elle doivent se laver les mains et mettre un masque.
Notre mobilisation, avec les associations et les parlementaires, a ainsi permis d’épargner la vie de nombreux animaux, qui auront la chance d’être accueillis dans leur nouvelle famille d’adoption.